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Alexis Freitas, l’interview : « On est ce que l’on écoute »

Publié le par Alexis de Freitas

Alexis Freitas, jeune directeur artistique de la toute nouvelle maison de disque RECORDS COLLECTION, situé dans un cartier branché de Brooklyn, essaye de divulguer des sonorités plus (underground, de la contre-culture anglo-saxonne), à un public plus large… Voici le pari osé de ce jeune entrepreneur.

Les Inrocks : En quoi votre (label), se distingue des autres ?

Mon label, se distingue des autres principalement par rapport à la cible, nous avons une cible de clients beaucoup plus restreinte avec une culture musicale plus développée. Je crois aussi que chez RECORDS COLLECTION, on a une vision de la musique et de sa divulgation différente des Majors labels, ou la productivité et le mot clé. Nous sommes plus dans une approche tourne vers la qualité. Nos artistes ne sont pas pressionnés au niveau des délais de leurs albums. Selon moi, un album sorti de RECORDS COLLECTION se doit être homogène, c’est-à-dire que tous les titres de l’album soient aussi bons.

Les Inrocks : Pourquoi avoir choisi Brooklyn pour installer votre siège ?

Ces dernières années, Brooklyn est devenue un peu à l’image de New York dans les années 70, la capitale mondiale de la contre-culture Américaine, on y trouve à chaque coin de rue des nouveaux groupes, des nouveaux pubs, la ville change et évolue façonnée par des artistes de rue. C’est l’épicentre de la révolution culturelle.

Les Inrocks : En ces temps de crise pour l’industrie musicale, vous ne croyez pas que le fait de vouloir cibler un public aussi restreint et de produire aussi peu d’artistes puisse être un handicap ?

Non. Au contraire je pense qu’il n’y a pas assez d’offre à ce niveau. Nos clients sont des grands consommateurs de nouveauté en ce qui concerne les concerts et des artistes qui sont, pour la plus part inconnu au plus grand nombre. Ils ont en quelque sorte une soif de découverte, et veulent être les premiers à découvrir ses nouveaux artistes. C’est à grâce ça que notre travail de prospection s’avère payant.

Les Inrocks : Un mot pour la fin peut-être ?

On est ce que l’on écoute.

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